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Groupe d'étude de la bibliothèque

Formation
Communication Non-Violente & Oppressions systémiques

en mixité choisie de personnes racisées

8,  9 et 10 octobre 2025 à Paris

Selon les enquêtes de l’INSEE, un million de personnes estiment avoir subi un acte raciste en 2022.  Pourtant, les personnes racisées se sentent souvent démunies et isolées face à ces agressions qu’elles se déroulent dans le cadre professionnel, administratif, amical, intime ou social quotidien.  

Ces 3 jours de formations allient les outils pédagogiques de la CNV à la réalité des oppressions systémiques et offrent un espace en non-mixité choisie dédié aux personnes racisées pour:

  • la transmission d’outils et de connaissances de la CNV

  • l’accompagnement par la création d’un espace d’entraide et d’analyse de la pratique de la CNV

  • la sensibilisation aux mécanismes de violences pour mieux se positionner et agir face au racisme, au sexisme et autres oppressions systémiques

  • des pratiques corporelles et respiratoires inspirées du yoga pour reconnaître, préciser et soulager les tensions créées par les interactions oppressives.

Les fondements de la CNV

La Communication NonViolente ou CNV est une démarche qui visibilise ce qui entrave ou facilite le lien honnête et respectueux à soi-même et à l'autre. Ce processus développé par Marshall B. Rosenberg s’inscrit dans la lignée de la psychologie humaniste de Carl Rogers.

La CNV repose sur la conscience qu'à chaque instant, quoi que nous disions ou fassions, nous tentons de satisfaire des besoins - ces derniers constituant une force de vie universelle qui fonde notre humanité commune – et que nous aspirons à répondre à nos besoins et à ceux des autres dès lors que nous sommes libres de le faire et non contraints, matériellement ou symboliquement. Loin de constituer une forme de relativisme (faussement) pacificateur, comme elle est parfois malheureusement comprise, la CNV nous invite à clarifier ce qui se passe en nous, en nous reliant avec empathie à nous-même et à l'autre. Elle nous soutient alors dans notre capacité à poser des actes et des paroles responsables, qui contribuent à visibiliser et à transformer les conflits intérieurs comme extérieurs.

"Loin de constituer une forme de relativisme (faussement) pacificateur, comme elle est parfois malheureusement comprise, la CNV nous invite à clarifier ce qui se passe en nous, en nous reliant avec empathie à nous-même et à l'autre. Elle nous soutient alors dans notre capacité à poser des actes et des paroles responsables, qui contribuent à visibiliser et à transformer les conflits intérieurs comme extérieurs."

Naima Azzouz, formatrice CNV & Oppressions systémiques

Les critiques de la CNV

​L’héritage politique des luttes non-violentes contre l'oppression coloniale et raciste (Gandhi, Martin Luther King) dont s’inspire Marshall Rosenberg est souvent oublié dans la transmission actuelle de la CNV, tendant à présenter l’outil comme un « art de vivre ».

Une vision plus réaliste de la méthode accepte le fait que si nous sommes bien des individus dotés de libre-arbitre, notre rapport au monde et notre action sur celui-ci sont en grande partie contingents de nos positions sociales. Il s’agît alors d’accepter de s’interroger avec humilité et subtilité, de se situer et d’enrichir notre vision personnelle et nécessairement limitée du monde par la connaissance que produisent les sciences sociales.

Les formatrices

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